Dans certains pays, l’angioplastie artérielle pulmonaire représente une option thérapeutique pour ces patients [34]. L’HTP peut être observée dans des syndromes myéloprolifératifs chroniques dont la polyglobulie essentielle, la thrombocytémie essentielle et la leucémie myéloïde chronique. Les mécanismes sont divers : insuffisance cardiaque gauche, hyper-débit ou asplénie. De plus, la splénectomie a été reconnue comme facteur de risque, surtout pour les formes d’HTP post-emboliques distales [1]. Le second sous-groupe inclut certaines maladies systémiques : sarcoïdose, hystiocytose langerhansienne, Selleckchem Cyclopamine lymphangioléiomyomatose,
neurofibromatose. Les mécanismes impliqués dans le développement de l’HTAP sont complexes et associent : une vasoconstriction hypoxique conséquence de l’atteinte parenchymateuse, et notamment pour la sarcoïdose la présence de granulomes au niveau des vaisseaux http://www.selleckchem.com/products/pfi-2.html pulmonaires, une compression extrinsèque par des adénopathies ou une atteinte veinulaire [1], [33] and [35]. Quelques cas d’HTP ont été rapportés dans la glycogénose de type Ia, dans la maladie de Gaucher et dans des maladies auto-immunes de la thyroïde [1]. Parmi d’autres causes rares, on retrouve également des HTP néoplasiques provoquées par des emboles
tumoraux ou des HTP associées à des médiastinites fibrosantes à cause de la compression des artères et des veines pulmonaires.
L’insuffisance rénale chronique dialysée a également été rapportée comme cause rare d’HTP, essentiellement sur des données échocardiographiques [1]. Le dernier congrès mondial sur l’HTP de Nice en 2013 a reconfirmé les définitions de l’HTP et de l’HTAP sur les données du cathétérisme cardiaque droit au repos. Ces dernières années, cette stabilité a permis d’homogénéiser la stratégie diagnostique pour pouvoir classer chaque HTP dans un groupe particulier et avoir par la suite une prise en charge adaptée. Les HTAP du groupe 1 suscitent toujours beaucoup d’intérêt car, dans toute leur diversité étiologique (idiopathiques, héritables, liées à l’infection VIH, portopulmonaires, Linifanib (ABT-869) liées aux connectivites, etc.), les similitudes physiopathologiques et histopathologiques permettent l’utilisation des mêmes traitements spécifiques. Les HTP liées aux maladies du cœur gauche font toujours partie du groupe 2 et celles associées à des maladies pulmonaires et/ou une hypoxémie au groupe 3. De plus en plus de patients sont diagnostiqués avec une HTP d’origine post-embolique, celle-ci constituant le groupe 4 de la classification. En dernier, le groupe 5 regroupe les HTP liées à des mécanismes multifactoriels incertains, qui font objet d’une recherche continue qui leur permettra dans le futur de se retrouver dans un des quatre premiers groupes.